BIEN CHOISIR SON THERAPEUTE:
Il ne s'agit bien sûr pas ici d'entraver le libre-arbitre de chacun, mais de vous donner quelques pistes éclairantes pour bien effectuer une démarche très impliquante , à savoir une prise en charge thérapeutique.
Il n’est en effet pas aisé de s’y retrouver parmi la pléthore d’offres de prises en charge thérapeutique. Il est évident que l’avis qui suit est partial. Il est guidé par de nombreuses années de réflexion et de pratique sur la prise en charge de patients en souffrance.
Dans la mesure où le titre de psychothérapeute n’est toujours pas protégé au moment de l'écriture de ces lignes, n’importe qui peut s’installer et se prétendre thérapeute à ce jour.
Cet état de fait est interpellant , car cela peut mettre parfois le patient dans une situation périlleuse, se retrouvant ainsi face à quelqu’un ne possédant ni les compétences ni l’éthique requises.
Voici donc quelques critères pour « bien choisir son thérapeute » :
(La liste de ceux-ci n’est évidemment pas exhaustive, mais pourra néanmoins vous guider dans votre choix, en tout cas, je l'espère )
1/ Méfiez-vous des honoraires excessifs.
Une moyenne oscillant entre 60 et 90 euros (décembre 2022) semble correcte.
Des honoraires très inférieurs et a fortiori nettement supérieurs devraient éveiller votre méfiance.
2/ Prenez également garde à des thérapeutes vous proposant systématiquement des séances aux fréquences fort rapprochées,
Bien que cela puisse se justifier au début du traitement (et peut-être dans certaines problématiques spécifiques), il est essentiel d’autonomiser le patient le plus rapidement possible (dans un délai discuté avec lui) et de ne pas le rendre dépendant du thérapeute. Faites donc confiance à votre ressenti et à votre bon sens...
3/ Soyez vigilant concernant des approches « passéistes »,
Revisiter un passé douloureux, c’est souvent contre-productif et cela ne vous aidera pas à aller mieux dans votre vie aujourd’hui. Comprendre l’origine d’un trouble ne permet pas de le résoudre... Cette réflexion, tournée vers le passé peut également, dans certains cas, fragiliser un patient en le faisant entrer dans le labyrinthe du questionnement...duquel il aura du mal à trouver la sortie. Rechercher les réponses à certaines questions ne fait parfois que nous amener à trouver davantage de questions... sans réponse.
4/ N’hésitez pas à questionner le thérapeute sur son parcours professionnel et son expérience,
Cela vous rassurera et vous permettra de vous engager sereinement dans le processus thérapeutique. Il est évident que la thérapie s'inscrit, dans un contexte de confiance, et qu'il ne s'agit pas non plus d'être systématiquement suspicieux vis-à-vis de son thérapeute.
5/ Faites appel à votre bon sens et votre ressenti,
Car il est essentiel que vous vous sentiez en pleine confiance avec votre thérapeute. La qualité relationnelle, les compétences stratégiques, la déontologie de celui-ci sont évidemment des critères à prendre en considération.
6/ Enfin, soyez attentif à l'éthique du thérapeute.....
Il ne s'agit bien sûr pas ici d'entraver le libre-arbitre de chacun, mais de vous donner quelques pistes éclairantes pour bien effectuer une démarche très impliquante , à savoir une prise en charge thérapeutique.
Il n’est en effet pas aisé de s’y retrouver parmi la pléthore d’offres de prises en charge thérapeutique. Il est évident que l’avis qui suit est partial. Il est guidé par de nombreuses années de réflexion et de pratique sur la prise en charge de patients en souffrance.
Dans la mesure où le titre de psychothérapeute n’est toujours pas protégé au moment de l'écriture de ces lignes, n’importe qui peut s’installer et se prétendre thérapeute à ce jour.
Cet état de fait est interpellant , car cela peut mettre parfois le patient dans une situation périlleuse, se retrouvant ainsi face à quelqu’un ne possédant ni les compétences ni l’éthique requises.
Voici donc quelques critères pour « bien choisir son thérapeute » :
(La liste de ceux-ci n’est évidemment pas exhaustive, mais pourra néanmoins vous guider dans votre choix, en tout cas, je l'espère )
1/ Méfiez-vous des honoraires excessifs.
Une moyenne oscillant entre 60 et 90 euros (décembre 2022) semble correcte.
Des honoraires très inférieurs et a fortiori nettement supérieurs devraient éveiller votre méfiance.
2/ Prenez également garde à des thérapeutes vous proposant systématiquement des séances aux fréquences fort rapprochées,
Bien que cela puisse se justifier au début du traitement (et peut-être dans certaines problématiques spécifiques), il est essentiel d’autonomiser le patient le plus rapidement possible (dans un délai discuté avec lui) et de ne pas le rendre dépendant du thérapeute. Faites donc confiance à votre ressenti et à votre bon sens...
3/ Soyez vigilant concernant des approches « passéistes »,
Revisiter un passé douloureux, c’est souvent contre-productif et cela ne vous aidera pas à aller mieux dans votre vie aujourd’hui. Comprendre l’origine d’un trouble ne permet pas de le résoudre... Cette réflexion, tournée vers le passé peut également, dans certains cas, fragiliser un patient en le faisant entrer dans le labyrinthe du questionnement...duquel il aura du mal à trouver la sortie. Rechercher les réponses à certaines questions ne fait parfois que nous amener à trouver davantage de questions... sans réponse.
4/ N’hésitez pas à questionner le thérapeute sur son parcours professionnel et son expérience,
Cela vous rassurera et vous permettra de vous engager sereinement dans le processus thérapeutique. Il est évident que la thérapie s'inscrit, dans un contexte de confiance, et qu'il ne s'agit pas non plus d'être systématiquement suspicieux vis-à-vis de son thérapeute.
5/ Faites appel à votre bon sens et votre ressenti,
Car il est essentiel que vous vous sentiez en pleine confiance avec votre thérapeute. La qualité relationnelle, les compétences stratégiques, la déontologie de celui-ci sont évidemment des critères à prendre en considération.
6/ Enfin, soyez attentif à l'éthique du thérapeute.....